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Este es el extracto de la entrada.

Español
Tout le monde a un avis bien tranché sur tout, cependant une chose est vraie : si tu n’as jamais été dans la même situation, tu ne peux pas comprendre ce que l’autre ressent. Il ne faudrait pas confondre empathie et égotisme !

Ta perception de la vie est différente quand tu es le protagoniste. Par exemple, avant d’être mère, je n’avais pas idée que mon existence allait être totalement chamboulé : mon couple, mes relations amicales et familiales ne sont plus les mêmes. Un autre paramètre du panorama a changé… moi !

L’envie initiale de ce blog était de me rebeller face au manque d’information et de communication sur la grossesse, l’accouchement et les premiers mois d’adaptation avec l’enfant. Je ne trouvais que les bons côtés : “ il n’y a pas plus beau qu’une femme enceinte, la naissance de mon enfant est le plus beau jour de ma vie, je suis une femme épanouie avec mon bébé “… propos comme ceux-ci, que lorsque tu es maman, tu sais que quelqu’un a caché le gros dossier à ne surtout pas révéler pour éviter les problèmes démographiques !

À présent, je n’ai plus cette colère, je ne me sens plus la brebis galeuse. Je veux juste utiliser l’écriture, comme arme informative, rire un bon coup et voir les choses d’une autre perspective !

Pour commencer, oublie tout ce que tu as lu dans Google sur la grossesse et sur l’accouchement… tes amies mamans sont les meilleures pour en parler !

Pour ce qui est de l’amour, nous avons tous, nos histoires, mais une chose est sûre est que ta relation ne sera plus jamais la même. Par cela, je ne veux pas dire, que ton couple est mort, sinon, qu’il lui faudra une période d’adaptation pour refleurir. Il en serra de même avec tes amis et ta famille.

Et dans tout ça, je me rends compte, qu’une fois encore, je passe en dernier ! Ce n’est pas grave, cela fait presque 4 ans que cela dure et je suis habituée ! Mais oui, je suis maman, épouse, amie, soeur et fille, mais je suis bel et bien moi ! Et même si j’ai pris du temps à m’en souvenir, je suis bel et bien là !

Pour ce qui est de l’amour, nous avons tous, nos histoires, mais une chose est sûre est que ta relation ne sera plus jamais la même. Par cela, je ne veux pas dire, que ton couple est mort, sinon, qu’il lui faudra une période d’adaptation pour refleurir. Il en serra de même avec tes amis et ta famille.

Et dans tout ça, je me rends compte, qu’une fois encore, je passe en dernier ! Ce n’est pas grave, cela fait presque 4 ans que cela dure et je suis habituée ! Mais oui, je suis maman, épouse, amie, soeur et fille, mais je suis bel et bien moi ! Et même si j’ai pris du temps à m’en souvenir, je suis bel et bien là !


Toda la gente tiene una opinión bien cerrada sobre todo, sin embargo, una cosa es cierta : no entenderás por lo que tu amiga está pasando, si nunca has estado en la misma situación ! No hay que confundir empatía y egotismo !
Tu percepción de la vida es diferente cuando eres el protagonista. Por ejemplo, antes de ser madre, no tenía conciencia de que mi vida iba a cambiar tanto : mi pareja, mis relaciones amistosas y familiares no son las mismas. Otro parámetro del panorama ha cambiado… yo !

La falta o la distorsión de informaciones sobre el tema, me dio ganas de revelar gritando la otra faceta de la situación. Quería decir a la mujer que estaba a punto de dar luz de tener cuidado cuando escuchaba frases como : “ no hay nada más bello que una mujer embarazada”, o “ el día que nació mi hijo es lo más lindo de mi vida “, u otra que es : “soy una mama floreciente…” Ese tipo de frases son unas chorradas ! Estamos lejos de la realidad ! Pero, a lo mejor si decimos toda la verdad, tendremos un problema demográfico muy grande…

Ahora, tengo más perspectivas y no siento esta frustración, solo quiero utilizar la escritura como arma para informar de manera divertida, compartir con el corazón algo que me hubiera encantado encontrar en la web.

Para empezar, olvida todo lo que has encontrado en tus búsquedas de Google sobre el embarazo y el parto… tus amigas madres son las más competentes para hablar del tema !
Por lo del amor… todos tenemos nuestras historias, nuestro pasado, pero sepas que por hecho, tu relación con tu pareja nunca será la misma. No quiero decir que tu pareja se va al carajo sino que necesitará un periodo de adaptación para florecer de nuevo. Y lo mismo pasará con tus amigos y tu familia.
Y aquí otra vez, me doy cuenta de que pasó la última ! Ahora eso, no tiene tanta importancia, estoy acostumbrada, hace casi 4 años que es el caso ! Soy madre, esposa, amiga, hermana, hija pero definitivamente soy una mujer ! Aún si he tardado en recordarlo… pero aquí estoy !

Les états d’esprit du vendredi

Je suis en train de faire des changements dans mon blog et je vous invite tous à visiter le nouveau. Vous trouverez celui-ci un « tantinet » plus personnalisé et plus agréable à lire. Du moins, je l’espère. 

http://amicalementvotresite.com

Mon article des « états d’esprit du vendredi » s’y trouve déjà et vous y attend.

Bon weekend à vous et au plaisir de vous retrouver très bientôt.

Amicalement votre 

Leti

Un cambriolage ne nous laisse pas indemne

la Saint Juan en Espagne est le week-end où le nombre de cambriolage est le plus impressionnant. Cependant, peu importe quand cela nous arrive, nous en gardons des traces qui mettront du temps à partir.

 

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À la recherche d’empreinte digitale

Étendue sur mon lit et prête pour dormir, le lendemain de la Saint Juan, je regarde ma porte-fenêtre ouverte et je pense à mon amie G qui la veille, m’a raconté qu’elle s’était fait cambrioler durant la journée. Elle s’était rendu compte des dégâts le soir en rentrant du travail. Je tentais de penser à ce qu’elle avait dû ressentir en voyant son appartement en vrac : angoisse qu’il y ait encore quelqu’un ? Peur d’avoir perdu des objets de valeur ? Stressée de ne plus posséder certains souvenirs offerts ? Colère d’être dans cette situation ? ….

Ceci n’était que supposition, car je ne l’avais pas vu et ses explications s’étaient limitées à des messages.

Je regarde de nouveaux mes fenêtres ouvertes et décide que ce soir, je ne les fermerais pas : ayant 5 invités à la maison qui occupent toutes les pièces plus ma chambre et celles de loulous, je me dis : dors tranquille, tu ne risques rien… 

J’aurais dû écouter ma petite voix intérieure qui me disait de fermer cette satanée fenêtre !

Vers 5h du matin, sentant une présence à mes côtés, je me réveille. Très vite, je me rends compte que ce n’est pas pour la 3º fois mon loulou qui par la chaleur n’arrive pas à dormir et viens me demander un peu d’eau, sinon un visage inconnu à quelques centimètres du mien.

 

Nous réagissons tous de manière différente face à l’effraction :

Malheureusement, ce n’est pas la première fois que je me retrouve dans une situation d’agression et il semblerait que j’ai un instinct de survie qui me pousse à attaquer pour me défendre. Mon premier réflexe a été de le pousser pour pouvoir, me redresser et l’attraper pour le neutraliser. Je suis de nature assez craintive et j’irais même jusqu’à dire peureuse, mais à ce moment-là, je n’ai pas mesuré l’inconscience de mon attitude. La seule chose que je voulais était protéger ce qui m’appartenait et lui montrer que j’étais un adversaire de poids.

 

Les faits:

Il est clair qu’il ne voulait pas me faire de mal physiquement, il ne cherchait qu’à voler les objets électroniques et de valeur, mais je n’avais pas conscience de cela. Il a pris l’escampette par le balcon et il a raté sa sortie. Me précipitant également vers l’endroit de la fuite, je l’ai vu étalé au sol, comme une marionnette avec les jambes qui semblaient ne pas être dans le bon sens. Je suis restée sous le choc quelques secondes, mais la colère a vite repris le dessus quand je l’ai vu bouger. Depuis le balcon, j’ai vu sur le trottoir mon mac enroulé dans la couverture qui était dans la chambre de mes loulous. Je n’étais plus en colère, j’étais furieuse et hors de moi : il était hors de question que quelqu’un touche à mes enfants.

J’ai pensé à lui jeter un objet lourd pour l’assommer et être sûre qu’il ne bougerait pas le temps que mon mari descende. Et puis je me suis repris, de peur de ne justement pas le louper.

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En fin de compte, nous avons eu de la chance :

Même si nous n’avons pas pu tout récupérer, il ne s’agit au fond que de la perte d’objets matériels. Malgré nos efforts, l’homme et sa bande organisée qui l’attendait en bas, en cas de problème, ont pu s’échapper.

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la fuite

 

Prise de conscience et assimilation du processus :

Durant les premières heures qui ont suivi, je ne comprenais pas pourquoi mon entourage me demandait sans cesse comment j’allais : j’allais bien ! Juste frustrée de ne pas avoir été capable de l’arrêter. J’étais épuisée, les 3h de soleil étaient loin d’être satisfaisantes, mais je me sentais assez réveiller pour aller à la police et faire les premières démarches administratives. C’était comme si une batterie au fond de moi, me donnait les watts nécessaires pour continuer ma routine avec les enfants réveillés. Je pensais que je contrôlais bien la situation.

Étrangement, la nervosité ne s’est installée qu’après la sieste de l’après-midi. Au réveil, mon estomac était noué et je ne comprenais pas pourquoi. J’avais une sensation de lenteur et les nombreux cafés que j’avalais n’y faisaient rien pour changer la donne.

Une fois les enfants couchés, j’ai enfin pris conscience de ce qui s’était passé : un fumier avait pris la liberté de rentrer chez moi. Il avait visité chaque pièce de ma maison. Il nous avait tous vu dormir (incluant mes enfants, ce petit salopard). Il avait choisi ce qu’il voulait prendre comme s’il était dans un super marché, comme si c’était normal. Il a agi comme si mes enfants, ma famille, mon espace, mon chez-moi, étaient à lui et qu’il pouvait en disposer comme il le souhaitait.

Depuis, je n’arrive pas à trouver le sommeil. Je ferme les yeux et voix sa tête et je l’entends de nouveau me dire : tranquille, rendors-toi, je ne fais que passer et je m’en vais. J’ai du mal à trouver une position confortable pour dormir, car je dois être prête pour s’il revient. Mon rouleau à pâtisserie ne semble pas menaçant, mais si je dois l’utiliser, je le ferais sans hésiter. Une de mes amies (présente dans la maison lors de l’intrusion) ne comprend pas ma haine. Je ne lui en veux pas, ce n’est pas elle qui s’est réveillée avec un visage étranger face au sien à 5h du matin.

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Etat de stress :

Lorsque les gens me parlaient d’une sensation de viol, je ne comprenais pas. À présent, je sais qu’il se réfère à une violence émotionnelle. Il a forcé mon intimité et je n’ai pas eu mon mot à dire. Il m’a pris mes rêves paisibles et ma tranquillité.

Il va me falloir du temps pour retrouver cette confiance et cette aisance à déambuler dans ce que j’aime appeler mon “palace”.

Encore une fois, je confirme que même si on est très emphatique, on ne comprend une situation que lorsqu’on l’a vécu. Peut-être que si les voleurs savaient ce que cela faisait, ils ne l’infligeraient à personne.

Le bruit à Barcelone

Certaines petites choses restent insupportables comme le bruit du ramassage des poubelles en pleine nuit.

Appeler moi râleuse si cela vous chante, mais je ne trouve pas normal que la ville ait décidé que le passage des poubelles se fasse à 2h du mat. Non sérieusement, on entend beaucoup de critiques concernant les touristes en masse et le bruit que cette foule en général (sans être de mauvaise langue) anglais-parlant, produit, mais on oublie trop facilement que certaine petite chose de la ville elle-même pourrait être différente.

 

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le ramassage des poubelles

Si vous venez visiter Barcelone, vous y découvrirez une ville pleine de charmes et pleine de vie. En effet, elle bouge tout le temps et il y a du monde partout qui mange, qui boit, qui déambule, qui fume, qui chante, qui vend, qui achète, et… qui parle très fort !

Les Latins sont habitués à parler très fort comme s’ils ne connaissaient pas la honte qu’ont les gens en général d’être entendus. Et qu’il soit une heure de l’après-midi ou une heure du mat, cela ne change rien !

Avec le temps, je dois bien avouer que cela ne me choque plus, ou tout simplement peut-être que je m’y suis faite.

 

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Cependant, il y a 3 sources de bruit dont je ne parviens pas à m’habituer, ou du moins, je ne comprends pas pourquoi personne ne râle et tente de trouver un moyen de faire changer les choses :

1- Le ramassages des poubelles qui se fait de nuit. Certes, j’ai la chance de vivre dans une ville où il y a un ramassage constant en journée, laissant les rues du centre impeccables, mais pourquoi font ils le plus gros avec leur camion entre minuit et deux du mat???

2 – Le ramassage du verre : je sais que cela pourrait rentrer dans le premier point, mais rien que pour l’énorme gène qu’il provoque, je lui réserve un point que pour lui… J’habite dans le quartier du Gotique (juste derrière la mairie) et c’est rempli de petites ruelles où autant les bars que les particuliers ne sont pas obligés de recycler, car la ville ne peut installer des conteneurs spécifiques, et le résultat est que les bars et restaurants mettent toutes leurs poubelles dans la rue… Vous imaginez le boucan que peut produire toutes ces bouteilles dans le camion… Et oui, tout le monde sait que Barcelone est un lieu où ça picole sec et donc oui, il ne s’agit pas d’une cinquantaine de bouteilles… Et à 2 ou 3h du mat, cela fait mal aux oreilles.

3- N’oublions pas le fameux BUTANOOOOO! Beaucoup d’appartements dans le centre n’ont pas encore installé le gaz de ville et donc certains locataires achètent leurs bonbonnes de gaz à des vendeurs ambulants qui crient dans la rue qu’ils en ont en vente, et comme si ces hurlements n’étaient pas suffisants, ils tapent avec une barre en métal sur la bouteille afin d’être sûrs de ne pas passer inaperçu ! Objectif atteint…

Les premières semaines de forte chaleur m’obligent à dormir avec les fenêtres ouvertes me rappellant ces bruits agaçants que l’hiver camoufle.

 

Et vous, y a-t-il des bruits que vous ne supportez pas ?

Les états d’esprit du vendredi

 

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Heure de début : 16:29

Fatigue : Après une semaine éprouvante, j’ai voulu mater un film avec mes loulous, un truc tranquilou. Résultat : nous avons tous rejoint les bras de Morphée avant la fin, du coup quand mi Amor est arrivé du boulot, il a couché tout ce petit monde. Donc ce matin, le réveil des loulous n’a pas été trop dur !

Humeur : Stressée, car la baby-sitter m’a planté et du coup, je n’ai pas pu faire ni la moitié des choses de ma liste…

Estomac : Toujours pas eu le temps de manger, même pour l´heure espagnole, cela commence à faire tard.

Cond. phys. : courir partout compte?

Esprit : je me sens disperse …

Boulot : des rendez vous qui risquent d’être assez intéressants.

Culture : L’immortel de Franz-Olivier. J’ai vu le film (22 balles) on va voir ce que cela donne. Quelqu’un connait? En serie, je rentre dans la deuxième saison de orange is the new black…c’est quand même assez gentil…

penser à : chercher une autre baby-sitter…hahahah, Non, mais je dois penser à mieux m’organiser et finir les papier pour la rentrée des loulous.

avis persoles poubelles passent toujours à 2h du mat et cela ne choque personne!

msg perso : respire, respire, il reste 3 mois!

loulou : Font semblant de faire la sieste et moi je fais semblant de les croire.

amitié : encore deux de plus qui arrivent ce soir… heureusement que ma maison est grande…

love : toujours porté disparu!

Divers : Les travaux de l’entrée ne sont toujours pas terminés mais cela progresse. Je suis toute la journée avec mon balais car ayant les fenêtres ouvertes, bien sûr toute la poussière rentre…

Courses : mon frigo ressemble au désert de Gobi

Sortie : au parque? hahahah

Envie de : d’une douche froide

zic : rien de nouveau

Heure de fin : 16:57

Réduire le sucre aux enfants

j’ai décidé de réduire le sucre dans l’alimentation de mes enfants. Je vais leur donner de meilleurs habitudes

Pour celles qui ne me connaissent pas encore… J’annonce la couleur : je suis loin d’être bio, anti gluten, anti sucre et maniaque en tout genre de l’anti- no-naturel… Rien que le vocabulaire que j’utilise pour décrire le concept doit-vous le laisser entendre.

Cependant, je ne cesse de voir sous mes yeux des articles, des publicités qui me poussent à m’interroger sur certaines choses. Il était temps, allez-vous me dire ! 

Mais comme on dit chez moi : poc a poc!

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J’ai juste fait une liste de ce que je donnais à mes fils pour manger et là, je me suis remise en question. Effectivement, ils sont nourris à base de produits laitiers variés, de viande, poisson, œufs (C’est sûr qu’ils ne manquent pas de protéines…) et de cochonneries en tout genre.

Pour ma défense, l’école donne très peu de protéines animales par choix des parents, ce que j’accepte totalement. Le menu doit plaire à la majorité, et donc du coup, je me déculpabilisais en pensant que les légumes et les fruits étant mangés à la cantine, je pouvais leur donner ce qu’ils aimaient à la maison.

Ne faites pas s’il vous plaît les gros yeux… Je leur donne aussi des légumes et fruits… mais la variété n’est pas très grande, surtout avec un de mes jumeaux qui a du mal à les apprécier  à part si je lui fais en purée, camouflé dans une omelette ou en compote. Mais ce n’est jamais la fête des légumes à la maison !

Jusque-là, je me disais qu’avec les 8 000 calories par jour qu’ils brûlaient ce n’était pas si grave s’ils avaient du sucre. Pour ( presque ) 4 ans, ils sont bien grands et loin d’être gros. Je ne voyais pas les autres dangers tels que les caries, le manque nutritionnel et surtout (pour moi) des problèmes les menant à des troubles du comportement alimentaire. 

Pour les caries, je me disais : ok, mais ce sont des dents de lait et regarde, j’ai 36 ans, et j’en ai jamais eu… Cela dépend de l’hygiène buccale et surtout d’avoir hérité d’une bonne salive bien acide !

Le manque nutritionnel : j’avoue que c’est ce qui me préoccupe surtout pour un des deux loulous. L’autre qu’il mange du sucre ou pas, fini son assiette à table, et picore même dans la mienne.

Le dernier point cité est celui qui m’a fait me bouger le popotin : je ne veux surtout pas qu’ils aient plus tard des problèmes de poids, car leur mère leur a donné de mauvaises habitudes alimentaires. Je sais que ce ne devrait pas être le plus important, mais j’ai moi-même souffert de ça… Et je ne veux pas qu’ils y passent.

 

J’ai enfin compris que les bonnes habitudes, c’est maintenant qu’il faut les donner !

Et puis sur cette liste, un point m’échappe, qui est égoïstement important : quand ils sont dopés de sucre, ils courent partout. Alors déjà que mes loulous sont deux bonhommes qui ne tiennent pas en place…

Bon oui, je sais, je crains ! Mais ayez espoir, je suis en train de changer tout cela. Je leur réserve des moments où ils ont droit à des petites douceurs, mais je fais le plein de fruits et légumes dans le frigo, que je leur propose à chaque fois qu’ils mentionnent le mot magique de “gâteaux” et ça marche… Encore une fois pour tous les changements avec un enfant, c’est vraiment la mère qui se stresse à savoir si la phase d’adaptation ne va pas être trop traumatisante. Ils ont même adopté des nouveaux fruits qu’ils ne mangeaient pas avant. C’est une victoire. 

Prochaine étape, me mettre à la pâtisserie… Ce n’est pas gagné, mais je vais tenter. Je ne veux pas les priver de sucre, je veux juste que cela soit plus contrôlé et que ces aliments soient plus saints. Ils restent des enfants !

 

Please, si vous avez des recettes (Super mais alors super simples… Je ne suis vraiment pas douée pour la pâtisserie…) envoyez-moi tout ça.

La communication dans le couple : l’assignation pacifique

Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, toute relation amoureuse se base sur une bonne communication. Bien sûr, je n’oublie pas la confiance et l’amour qui en sont le ciment, cependant si l’on n’arrive pas à évoquer les problèmes au sein d’un couple, comment peut-on parvenir à en trouver les solutions ? Ma philosophie est de toujours dire à l’autre ce qui ne va pas au moment où cela ne va pas, et ceci depuis que je suis rentrée justement dans ma vraie vie d’adulte ou du moins depuis ces 10 dernières années.

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Les erreurs du passé

J’avais l’habitude de garder pour moi mes déceptions, car je pensais qu’il valait mieux ne rien dire pour pouvoir emmagasiner, et préparer un dossier solide pour ma “défense” Je me remplissais de merde, en me disant : tu vas voir quand je vais lui balancer tout…Il va comprendre sa douleur. J’attendais jusqu’au moment où j’étais prête à exploser pour lui dire le fameux : “j’accuse…”

Mais au final, je me suis rendu compte qu’il n’y avait qu’une chose qui se “remplissait de merde “ : ma tête ! J’étais constamment en train de noter mentalement les choses que je n’aimais pas qu’il faisait, et je bouillais à l’intérieur. C’est totalement ridicule, car en plus, j’avais honte, après, de lui reprocher des trucs qu’il avait fait un mois en arrière.

Pourtant, je suis sûre de ne pas être la seule à l’avoir fait. Aller avouez ! Vous aussi non ? Même pas une fois en passant…?

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La manière douce

Nous sommes toutes d’accord pour dire que le but d’une conversation concernant un problème est de trouver une solution.

L’important est de dire les choses, de lui avouer ce qui nous dérange, mais attention, il faut penser à trouver le bon moment. Nous avons besoin d’analyser et d’assimiler les données, d’en voir le positif et le négatif et surtout de polir. Car si tu lui craches tes reproches sans y mettre la forme, le débat ne sera pas constructif et l’argumentation peu convaincante. Il faut mettre les formes pour que sa plaidoirie soit concluante.

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L’écoute de l’autre et l’empathie 

Il est évident que dans un couple, nous sommes deux, par conséquent, il y a toujours deux versions, deux points de vu, deux vies qui même s’il y a eu passage de la bague au doigt…Il ne faut pas oublier, il s’agit bien de deux entités différentes. Si je veux qu’il respecte mon espace et mes envies, il faut bien aussi que je lui octroie le même droit. Moi, qui me vante justement d’avoir la tolérance et l’empathie pour qualité, je ne peux pas me mettre en rogne quand il fait quelque chose qu’il le passionne, qu’il aime par-dessus tout, même si des fois, cela implique que je suis en marge. Même s’il l’on pense qu’il est indéfendable, on se doit d’être son avocat du diable et de lui trouver des excuses. Après tout, il doit bien avoir des raisons autres que son intérêt qui justifient ses décisions, aussi infimes soient-elles…

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Enfin, tout ça pour dire que depuis que j’applique cette façon de voir les choses, je suis plus sereine, car je vis le moment du présent et n’accumule plus de tensions du futur pour les projeter dans le passé. Et ceci ne marche pas qu’en amour… Je ne stock pas de mauvaises rancœurs, que mon esprit de femme, aux humeurs sensibles, pourrait attrister. Ici, il n’y a pas d’huissier de justice ni d’audience, il n’y a qu’un homme et une femme qui s’aiment.

 

Les états d’esprit du vendredi

Salut l’equipe, une nouvelle semaine qui se termine et une nouvelle en perspective…

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Heure de début : 14:08

Fatigue : ça commence à se sentir mais je me motive pour ce soir (j’ai l’impression que j’ai 20 ans quand je dis ça…)

Humeur : je suis super heureuse. Un ami de Pérou est arrivé il y a quelques jours à la maison, et je suis trop contente. Sa femme, que j’adore arrive d’ici peu. La dernière fois que nous nous sommes vus, c’était pour mon mariage en août. Je vais encore avoir la maison pleine de monde, j’adore recevoir !

Estomac : je tente le café et du chocolat pour me réveiller, il parait que cela marche ! 🙂

Cond. phys : le foie un peu en vrac…avec les visites…

Esprit : festif…

Boulot : un peu mis de côté pour le moment, mais la semaine prochaine, je le réserve au livre

Culture : pas trop en ce moment

Penser à : finir les papiers pour l’école

Avis perso : pourquoi avons-nous besoin de dormir autant ?

Loulous : ils sentent les vacances et je dois les traîner pour aller à l’école. Je ne sais pas si c’est la chaleur (enfin) mais ils sont bien ronchons !

Msg perso : arrête de manger des cochonneries, ce n’est pas comme ça que tu vas pavaner sur la plage !

Amitiés : partout chez moi !

Love : avec l’ami en question… j’ai un peu perdu mon mari là… 🙂

Sorties : bar dans le centre pour fêter l’anniversaire de deux amis, ça promet des lendemains difficiles (oui maintenant j’ai besoin de deux jours pour m’en remettre…vive la jeunesse !

Divers : j’ai enfin sorti la couette ! Il me faut donc une autre raison pour me plaindre : les moustiques et ma peau de Blanchette ne font pas bon ménage. Je les attaque (défend) à la laque l’Oréal. (je garde le : trop chaud, pour plus tard)

Courses : produit anti moustique bzzzz

Envie de : grasse matinée

Zic : je suis désespérante… rien de nouveau

Heure de fin : 14:33

Bon weekend les… Personne n’a trouvé un nom pour ce groupe ?

En colère contre soi même

En ce moment, je sens que je vais exploser. Je me sens anxieuse. De tempérament optimiste et très gai, j’ai du mal à supporter cette tension, ce nœud que j’ai parfois à l’estomac. J’ai ce besoin de tout écrire et surtout de tout comprendre, du moins en ce qui concerne les émotions qui me traversent, je déteste de pas être bien dans mes pompes.

 

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Les enfants vont être en vacances dans pas longtemps et donc une nouvelle organisation s’impose et je ne me sens pas prête. J’ai du mal à avouer, car ce serait comme avouer que je ne veux pas passer du temps avec ma progéniture ?

Je m’agace plus vite lorsqu’ils n’écoutent pas, mais je crois que c’est aussi parce que j’ai les nerfs à fleur de peau. Ils ont une énergie folle et surtout, ils sont encore très dépendants. En effet, ils ne savent pas jouer seuls et donc ceci implique que je dois arrêter de faire toute activité personnelle, même faire pipi seule (comme je vous l’ai expliqué dans un autre de mes texte ici

Ayant conscience de cela, je sais que je ne vais pas pouvoir bosser sur mon livre. J’ai reçu les premières corrections et je dois retravailler la seconde partie. Je commence à voir plus clairement les éléments que je dois changer, mais tant que ces idées ne seront pas sur papier… Cela ne va pas se faire tout seul et je vais avoir besoin de temps, que je n’aurais plus d’ici quelques semaines. Les seuls moments que je vais avoir pour moi, seront pour la maison. Cela me stresse énormément.

D’autant plus que je me suis impliquée dans d’autres projets et que je ne veux pas les laisser tomber. Je veux tout contrôler et n’étant pas super-women, forcement je n’y arrive pas.

En attendant de m’organiser et de trouver la ou les solutions, je me camoufle derrière cette apparence de “tout va bien, je suis sereine” (après tout, une maman et une épouse cela sert aussi à ça non?) mais je bous à l’intérieur, je culpabilise de trouver une baby-sitter qui pourrait s’occuper des loulous quelques heures, car mon “travail” ne paie pas ( pour le moment… Je suis en train d’écrire un best seller…Je le sens… 🙂 ) et donc je garde ce visage de femme calme alors que la seule chose que j’ai envie pour me libérer serait de hurler : Aaaaarrhhhhhhhhhhhhhh !!!!!!

Mésaventures à Londres

En apprenant la nouvelle du dernier attentat à Londres, j’ai repensé à mes 4 années passées là-bas. Dans les années 2000, et surtout à 20 ans, le terrorisme et la violence n’étaient pas en Europe aussi souvent à la une !

 

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Ces derniers temps, tout ce que j’entends sur l’Angleterre et sa capitale, en général, n’est pas très fun et ce n’est pas comme ça que je m’en souviens.

En ce qui me concerne, mon expérience était vraiment une grande aventure !

J’ai voulu lui redonner un coup de peps et lui dire merci pour m’avoir au moins épanouie sexuellement et m’avoir donné l’opportunité de connaitre un éventail d’hommes assez intéressant et certains même inoubliables. 

 

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Certains de plus ou moins prés, mais voilà la liste des hommes que j’ai croisé durant cette péripétie :

Les jeunes avides et insatiables de mamours, qui te réveillent toutes les cinq minutes, car ils ne peuvent s’empêcher de te toucher et de te caresser.

Les rigolos plus mûrs, aussi connus comme les Gnomes, qui te traitent comme un bijou précieux. Il est vrai qu’ils savent en plus briller en société. Tu valorises leur expérience de la vie. Ils te font bien comprendre que tu es la welcome chez eux pour passer un moment sympa, mais leur hospitalité à des limites : ne jamais laisser ta brosse à dent, ils pourraient commencer à se stresser.

Les mariés à la recherche d’une pause sportive comme moyen de briser leurs routines ennuyeuses familiales.

Les beaux gosses “gonflettes” qui insistent pour te remuer dans tous les sens, beaucoup trop longtemps, juste pour te montrer leur endurance et camoufler par la même occasion leur manque de conversation.

Les artistes, quelque fois bouffons, qui tentent de t’initier dans certains fétichismes pour t’aider à développer ton côté créatif: lui attacher les mains avec sa petite culotte et pourquoi pas lui faire pipi dessus, ça pourrait être rigolo, non ?

Les romantiques tous mignons qui par la suite te font peur par leurs déclarations qui manquent de pudeur.

Les hippies sorciers qui t’aident à contrôler tes démons. Munis de leurs pipes en bois naturel, ils te soulagent en faisant partir en fumée tes peurs face à ce monde de consommation de masse.

Les “bad boys” elfiques qui te laissent croire que toi seule, peut les changer, mais qui n’écoutent jamais tes conseils. Saches qu’il ne s’agit avec eux que d’une vicissitude passagère, car ils ne sont pas là pour perdre leur temps. Ils sont en quête de plus d’aventures.

Les amis (ou les amies) au grand cœur, en qui tu sais que tu peux avoir confiance : ici, le succès est de jouer cartes sur table dès le début, pour ne pas risquer de perdre plus qu’un compagnon de rock and roll.

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Je ne sais pas si cette liste est si variée, car je rentrais dans la vingtaine et donc j’avais soif de découverte, ou si vraiment, c’est parce que cela se passait comme ça a Londres dans les années 2000. Cependant, une chose est sûre, Mon Londres est loin d’être le même d’aujourd’hui !

La fragilité de la jeunesse

13 Reasons Why… 13 Reasons Why… 13 Reasons Why…

Tout le monde m’en parlait ! Voilà un commercial ou une équipe de commerciaux…qui a fait bien son travail !

Un blog que je suis m’a finalement convaincue… Je ne vais pas ici faire un résumé ou synopsis de la série, car vous l’avez déjà lu 10 fois j’imagine, mais plutôt vous parler de ce à quoi cette série m’a fait penser : la fragilité de la jeunesse. 

Moi qui pensais que j’allais me taper une série « d’jeuns » (recommandée la première fois par ma nièce de 19 ans)… eh bien oui, c’est le cas, mais j’ai été agréablement surprise.

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la fragilité d’un bateau en papier sur l’eau

Source

 

Cela m’a fait repenser à ces années et du coup, je suis certaine (et n’est pas nouveau) que pour rien au monde je ne voudrais revivre cette époque.

J’ai fait la liste des 13 Reasons Why :

1 – Les garçons sont stupides à cet âge-là, ils ne comprennent rien… (Ahhh c’est de là que cela vient…? 🙂

2 – Les filles ne remontent pas beaucoup le niveau ! Cette obligation à créer des partenariats avec les élèves “cool” du moment pour paraître forte était épuisante.

3 – Les tensions avec les parents étaient frustrantes. Cette limite d’âge qui fait qu’ils te considèrent encore comme un enfant me révoltait. Ils contrôlaient mes allées et venues, ce que je voyais comme une aberration et un manque de confiance à l’époque.

4 – Mes formes attiraient le regard de certains qui avaient les hormones en ébullitions et je ne savais pas comment gérer ça. J’étais toujours mal à l’aise dès que je parlais avec un mec.

 5 – Pas d’argent pour m’acheter toutes les fringues que je voulais, tu sais celles qui te rendent cool …, d’ailleurs pas d’argent pour rien…

 6 – Prendre la parole en cours me terrifiait. Ces putains de rougeurs me gonflaient, je me transformais en vraie tomate dès que je devais exprimer mon avis sur un thème en classe. Je n’avais vraiment pas confiance en moi et j’avais peur de paraître ridicule constamment. Je ne savais pas qui j’étais et pas sûre de moi, c’était fatigant de prétendre le contraire.

 7 – Pas d’autonomie, je dépendais de tout le monde pour aller quelque part, et quand tu vis dans un village de 100 habitants, c’est un peu galère !

 8 – Ma peau… Et pourtant, je ne me souviens pas d’avoir eu la tête remplie, mais chaque semaine, j’en avais un beau que je devais camoufler. En plus, je ne ressemblais à rien avec mes cheveux que je ne savais pas dompter. Je ne sais toujours pas aujourd’hui, mais je me suis habituée à mon apparence et j’ai trouvé un coiffeur qui m’aide 🙂

9 – Le sexe, on vaut pas grand chose à cet âge-là… je parle pour moi. Mes expériences ne sont pas les meilleures, même s’il y en un…. mais c’est surtout que vivant chez les parents, tu n’as pas réellement d’intimité.

 10 – Le stress du bac où nous nous enfermons avec nos fiches éparpillées sur le lit. J’avais peur de le rater, je ne voulais pas décevoir mes parents, ils se seraient senti déshonorés.

11 – Ce moment où l’on t’oblige à te diriger vers une branche d’étude alors que n’a aucune idée de ce que tu veux faire… Là, justement quand je pense à mes neveux, je leur souhaite bonne chance, car il semblerait que l’éducation n’ai pas vraiment fait de progrès dans ce domaine.

 12 – Ces fameuses hormones qui foutaient le bordel partout, je changeais d’avis sur tout, tout le temps. Lunatique, moi???

 13 – Je me permettais de critiquer librement les autres, sans me mettre à leur place, et j’étais revolté de ce même comportement chez les autres… Un peu stupide, je sais. Avec le recul, je me rends compte que mon niveau de maturité (même si plus élevé que la moyenne 🙂 ) n’était pas terrible.

Qui voudrait revivre tout ça ? 

Certes, je n’ai pas connu ce genre d’histoire qui part dans tous les sens. Mon processus scolaire n’était pas rempli d’autant de tragédies, mais ce n’est pas pour autant que je n’ai pas eu mes drames… Et ceci est la clef de la réussite de cette série chez les adultes. Nous sommes tous capables de nous souvenirs de ces années où nous n’étions pas bien dans notre peau et surtout pas “hormonalement” stable.

Nous voulions être sous les projecteurs, mais en même temps, nous étions trop fragiles pour supporter l’ampleur des conséquences. 

Je n’aurais pas dû être aussi surprise d’aimer cette série… Tout le monde en parle !